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Nos cours

Cours de soutien scolaire

Quels profils d’élèves auraient besoin de soutien scolaire ?

Tout élève ou presque est susceptible d’avoir besoin de soutien scolaire ou de cours de remise à niveau. Pour une multitude de raisons, l’enfant n’a pas acquis certaines notions ou encore les comprend vaguement mais ne les maîtrise pas. L’enfant, comme l’adulte, n’est pas une machine parfaitement régulière. Tout un chacun connait des hauts et des bas. Il peut arriver que l’enfant ait connu beaucoup trop de bas au cours des derniers mois. Il est alors important et urgent de le remettre à niveau, sitôt que son état physique et psychologique le permet.

Pourquoi des cours de soutien scolaire (ou de remise à niveau) ?

Il y a 2 types de demandes en matière de soutien scolaire, qui n’appellent donc pas tout-à-fait les mêmes réponses.

Le premier cas est celui de l’enfant qui a pris du retard (un peu ou beaucoup) et pour qui les parents s’inquiètent. La maîtrise de la lecture en fin de CP est insuffisante, la lecture n’est pas fluide. Ou encore, avant de passer au collège, l’enfant montre des lacunes importantes qui laissent supposer des difficultés dès la 6ème et peut-être un parcours difficile par la suite. Les parents sont donc soucieux de faire rattraper à leur enfant son retard le plus vite et le plus efficacement possible, par exemple en utilisant le temps des grandes vacances. Il s’agira de retravailler les matières fondamentales (français et maths) avant de passer dans la classe supérieure. On peut donc avoir besoin de soutien scolaire dès la fin du CP, ou en CE1 (programmes très chargés en français et en maths), en CE2 (l’enfant commence à vraiment perdre pied, parfois, un redoublement est envisagé), en CM1 ou en CM2 (en prévision de l’entrée au collège).

Pour ces élèves, de vrais cours de remise à niveau s’imposent. Il faut partir de là où ils en sont et les amener le plus près possible du niveau qui devrait être le leur pour suivre les cours du niveau supérieur en toute sérénité. A partir d’un diagnostic par mail ou par téléphone, nous orientons les familles vers l’achat de tel ou tel livret de cours. Par exemple en maths, certains livrets font travailler essentiellement les quatre opérations et font découvrir les fractions. D’autres livrets sont plus orientés sur l’entrainement à la résolution de problèmes. D’autres encore sont dédiés aux notions de géométrie au programme.

De même en français, nous vous proposerons tantôt de revoir les bases de la lecture (décodage/encodage) avec nos livrets de CP conçus avec une orthophoniste, donc en pensant aux enfants dyslexiques. Si votre enfant a surtout du mal en grammaire et conjugaison, nous lui proposerons des livrets non pas ludiques mais jolis, rassurants, abondamment illustrés avec des cours qui reprennent les bases de la grammaire et de la conjugaison. Enfin, si votre enfant a du mal à devenir lecteur (il sait lire mais ne veut pas lire de romans, par exemple), nous vous proposerons un livret qui accompagnera l’enfant en douceur vers un vrai plaisir de lire (de vrais textes littéraires, pas de la littérature adaptée !).

 

Le deuxième cas de figure pour lequel les parents demandent du soutien scolaire pour leur enfant est le cas d’un enfant qui globalement, réussit à se maintenir dans la moyenne mais qui a de grosses lacunes à certains endroits : en calcul, en grammaire, en conjugaison, en lecture…

Dans ce cas, nous proposons des livrets de cours qui reprennent les notions qu’il faut consolider en les expliquant calmement, en ne niant pas les difficultés que peut rencontrer l’enfant et le rassurant.

L’enfant, accompagné d’un adulte (parent, marraine, grand-parent, professeur particulier), pourra ainsi travailler un peu chaque jour tout en douceur, les notions qu’il a survolées pendant l’année mais qu’il ne maîtrise pas vraiment.

 

Que leur proposer? Un outil pratique, efficace et motivant  

Aux Cours Sébal, nous proposons des livrets pratiques, rassurants par leur format et par leur présentation. Les cours les moins avenants (problèmes en maths, exercices de grammaire ou de conjugaison) sont illustrés de photos qui apportent une respiration entre 2 exercices. Les photos ont aussi pour but d’ancrer la notion travaillée dans un contexte concret et réel.

Le rythme indiqué tient compte de la fatigabilité de l’enfant. Pédagogues aguerris (devant des classes de tous publics et également possédant une expérience d’école à la maison), nous vous guidons dans le nombre d’exercices à réaliser d’affilée. Il s’agit de faire réussir l’enfant, de lui prouver qu’il arrive à appliquer ce qu’il a compris. Mais il ne faut pas l’assommer ni le dégoûter !

Une planche de bons points est également à votre disposition pour que l’enfant, en accord avec vous, se récompense régulièrement. L’enfant choisit le niveau de bon point qui lui paraît refléter son travail (bien, bravo ou super zèbre) et agrafe ou colle son bon point à côté de son exercice réussi.

Sa propre autoévaluation et vos compliments et encouragements sont les fondamentaux d’une réassurance en ses capacités.

Nous vous fournissons des outils avec le souci de vous aider à vous les approprier.

 

Cahiers de vacances ou cours de remise à niveau ?

Les cahiers de vacances que l’on trouve dans les grands magasins ou en librairie sont peu onéreux. Ils coûtent généralement moins de 10 € et balaient toutes les matières au programmes (entre 5 et 10 pages par matière). Ces cahiers sont-ils vraiment efficaces ? Certes, ils permettent d’entretenir les acquis mais ne permettent en aucun cas à l’enfant de se remettre à niveau. En effet, ils ne comblent pas les lacunes, ils ne reprennent pas les notions en profondeur. Les explications tout comme les exercices d’entraînement sont insuffisants.

Un cours de remise à niveau, dispensé par l’Education nationale elle-même  ou acheté par correspondance ou encore avec un professeur particulier permet au contraire de reprendre le programme à zéro de réexpliquer les leçons non assimilées. C’est tout-à-fait différent comme approche ! Dans un cas, on cherche (avec le cahier de vacances) à entretenir des acquis qui sont déjà solides. Dans l’autre cas (avec les cours de soutien scolaire ou de remise à niveau), on cherche à prendre l’enfant où il en est et à le conduire au niveau attendu.

 

A quelle période peut-on avoir recours à du soutien scolaire ?

La période estivale peut être une bonne période pour entreprendre 15 jours ou un mois (selon les besoins de l’enfant) de soutien scolaire. Les adultes sont plus disponibles. L’enfant est plus reposé et le travail de remise à niveau ou de soutien ne vient pas s’ajouter à une journée ou à une semaine d’école.

En fait, il est possible de faire du soutien scolaire toute l’année. C’est à la famille de choisir quel est le bon moment pour s’y atteler. Mieux vaut parfois intervenir dès que les premières difficultés apparaissent, afin de couper court. Mieux vaut parfois au contraire différer un peu et attendre un moment où l’enfant a pu récupérer en termes de fatigue. Il importe également que le parent ait une vraie disponibilité pour se consacrer à l’accompagnement de son enfant.

 

Comment s’y prendre concrètement ?

Le mieux est la régularité, bien sûr. Il faut se fixer un objectif à atteindre et un temps de travail à consacrer chaque jour pour progresser.

Les enfants fatiguent beaucoup plus vite que les adultes : 1/2h d’affilée est déjà beaucoup pour un enfant de CE2 ou de CM1. Sachez-le et tenez-en compte. Mieux vaut 1/2h (pas plus) par jour tous les jours sauf le week-end, avec un travail régulier, qu’1h ou plus pendant laquelle vous lutterez avec votre enfant, vous vous épuiserez et vous l’épuiserez pour peu de résultat…

Relisez la leçon ou bien si l’enfant est las de la lire, mettez-le en position d’expert : c’est lui le prof, qui explique avec son tableau ou son ardoise ce qu’il faut savoir. Puis passez aux exercices d’application : un tout petit peu chaque jour mais très soigné. Puis on regarde le corrigé, on fait le bilan, on se récompense. Et l’enfant repart jouer pour le reste de la journée (ou jusqu’au 2ème moment de travail s’il y a 2 matières à retravailler en soutien scolaire).

 

 

Mon enfant est dyslexique : vos livrets sont-ils vraiment adaptés ? 

La dyslexie est une difficulté disproportionnée d’apprentissage de la lecture, qui ne peut s’expliquer ni par un retard mental, ni par un déficit sensoriel, ni par un environnement social ou familial défavorisé. (Stanislas DEHAENE, les neurones de la lecture).

Il existe de nombreuses sortes de dyslexies, souvent associée à une dysorthographie et parfois à une dysgraphie (difficulté à tracer les lettres).

Nos livrets proposent des exercices à faire à l’oral ou à l’écrit. Nous limitons le travail écrit au strict minimum. Par exemple, les phrases-réponses des problèmes de maths sont préremplies.

La police des leçons est une police recommandée par les associations expertes en dyslexie : il s’agit de la police Andika, qui n’a pas d’empâtement notamment.

Nous faisons le maximum pour que les leçons soient aérées. Nous en surlignons les éléments les plus importants.

Cela peut être encore insuffisant, en fonction du degré de dyslexie dont souffre votre enfant. Mais c’est une bonne base de départ, pensée pour rendre accessibles nos livrets au plus grand nombre, y compris les enfants dyslexiques.

Depuis septembre 2022, une mise en page “spéciale” pour enfants dyslexiques existe  (du CE1 au CM2) . Nous l’avons conçue grâce au concours de plusieurs familles testeuses. Par ailleurs, deux orthophonistes ont cheminé avec nous tout au long de nos réflexion.

 

Mon enfant est dyscalculique : vos livrets sont-ils vraiment adaptés ?

La dyscalculie est un trouble se traduisant par des difficultés concernant l’apprentissage des nombres, dans leur mémorisation et dans leur maniement adéquat dans les opérations de calcul.

Dans nos cours de maths, nous encourageons les élèves à manipuler (des jetons, des noisettes, des billes…). Nous montrons comment préparer du matériel adapté pour mieux comprendre les équivalences entre 10 unités et une dizaine, entre 10 dizaines et une centaine. Et nous expliquons donc ce qui se joue au moment des retenues dans les additions ou les soustractions. Nos photos montrent comment se servir de ce matériel pour résoudre une opération.

 

En complément de nos cours et d’un travail avec un orthophoniste, nous vous suggérons la lecture de ce livre : 100 idées pour aider les élèves dyscalculiques, de Josiane HELAYEL (professeur de maths formateur) et Isabelle CAUSSE-MERGUI (orthophoniste)